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Lors de la rencontre organisée par le ministre des Relations internationales, de la Francophonie et du Commerce extérieur, Jean-François Lisée, au sujet de l’Accord économique et commercial global (AÉCG) entre le Canada et l’Union européenne, le 5 octobre dernier, le négociateur en chef du Québec, Pierre-Marc Johnson, a confirmé que les services de l’eau sont toujours sur la table de négociation, malgré les demandes de nombreux groupes au pays pour les en retirer. Ainsi, la porte semble définitivement s’ouvrir pour permettre de plus en plus aux multinationales européennes d’obtenir des marchés publics dans le secteur de l’eau et de fournir leurs services lorsqu’une municipalité choisira la voie du privé.
La Coalition Eau Secours, Attac Québec et les AmiEs de la Terre de Québec estiment qu’il n’existe aucun consensus au sein de la population québécoise en faveur d’une telle libéralisation qui imposera des règles commerciales strictes dont nous n’avons jamais débattu démocratiquement. Ils jugent également qu’une telle ouverture à la concurrence européenne est contraire tant au programme du Parti québécois qu’à la Politique nationale de l’eau. Ils demandent au Parti québécois d’exiger urgemment une exemption claire pour les services de l’eau potable et de traitements des eaux usées dans l’AÉCG.
Le texte est disponible sur le site Web d’Eau Secours (eausecours.org) et d’Attac Québec (quebec.attac.org).
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Source :
Eau Secours, 514-303-2212
Attac Québec, 514-279-7364
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