Action citoyenne pour la justice
fiscale, sociale et écologique

Action AGCS – Passez à l’action! (campagne terminée)

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du clip

 

Août 2006

Suspension des
négociations à l’OMC pour une période
indéterminée. Profitez-en pour vous faire
entendre!

 

 

 

«
Si nous
n’empêchons pas l’eau d’être incluse dans les
négociations de l’AGCS, nous allons nous retrouver avec un
processus de privatisation irréversible.»

Tony Clark,
Polaris Institute

« Ils essaient
d’inclure l’eau dans
l’AGCS, ce qui
signifie que l’eau sera vendu à ceux qui pourront se la
payer et
non à ceux qui en ont besoin. »

Maude Barlow,
Blue Planet Project et Conseil des Canadiens

La démocratie est mise
à mal
à l’Organisation mondiale du commerce (OMC) parce que les
rapports de forces sont inégaux entre pays riches et pays
pauvres et parce que les intérêts des grandes
corporations
privées priment sur ceux des populations. Les accords
commerciaux affectent un nombre grandissant d’activités
humaines
et grugent un peu plus chaque jour l’espace démocratique


L’Accord
général sur le commerce des services (AGCS)
de
l’Organisation mondiale du commerce (OMC) en est un exemple
éloquent. L’AGCS est essentiellement un outil favorisant la
privatisation et une déréglementation du secteur
des
services qui peut entraîner des conséquences
environnementales et sociales considérables.

Après
le Fonds
monétaire international(FMI) et la Banque mondiale qui
continuent de jouer un rôle déplorable dans la
privatisation des services publics et de l’eau dans le monde, l’AGCS
à l’OMC est l’outil grâce auquel la privatisation
de l’eau
et des services publics peut progresser et s’approfondir de
manière quasi irréversible.

C’est
pourquoi l’AGCS
mobilise des citoyenNEs et aussi des éluEs de plusieurs pays
contre lui. Il s’agit de sortir l’eau de l’AGCS. Oui. Et les services
publics (qui sont insuffisamment protégés par les
dispositions ambigües de l’accord). Et pas seulement.
Il s’agit que soit respecté et
concrétisé le droit
démocratique qu’ont les populations de choisir et d’exercer
un
contrôle sur le type de société et de
services
qu’elles veulent construire avec les élus qui les
représentent. C’est la démocratie
elle-même qui est
atteinte par les dispositions des accords commerciaux.

Au
Canada, plusieurs
services liés à l’eau
sont
déjà ouverts à la concurrence
étrangère dans l’AGCS, ce qui rend
très
inquiétant le développement possible de
partenariats
public-privé (PPP) dans le domaine de l’eau au
Québec
ainsi que les mesures de déréglementation de
l’AGCS.

Les
négociations sont bloquées à l’OMC
depuis août 2006. Profitez-en pour vous faire entendre.

Cliquez
ici pour plus d’info

Passez à l’action!
Écrivez :

1- à
votre maire
; les éluEs municipaux
peuvent faire
pression sur le gouvernement fédéral (idem pour ceux des provinces)

2- au
ministre du Commerce international

À l’heure
où :

Plusieurs
villes du
Québec ont signé la Déclaration sur
l’eau

de Développement et Paix, prenant ainsi position contre la
soumission de l’EAU à la domination commerciale et
à la
privatisation.

Plusieurs
villes du
Québec ont adopté des résolutions au
sujet de
l’AGCS
, prenant ainsi position contre toute obligation
susceptible de leur être imposée en
matière de
libéralisation des services publics et toute mesure pouvant
nuire à leur capacité de
légiférer.

Devant les
enjeux actuels de l’AGCS
et de manière cohérente
,
ces
municipalités doivent faire un pas de plus et interpeller le
ministre du Commerce international à ce
sujet
pour que le Canada :

  • s’oppose immédiatement
    à
    l’imposition de toutes nouvelles mesures de
    déréglementation dans l’AGCS à l’OMC
    (appelées «disciplines» à
    l’OMC) parce que ce
    type de déréglementation est contraire au respect
    des
    processus démocratiques ;

  • retire ses engagements dans le
    domaine de
    l’eau et demandent l’exclusion des services publics, de l’eau (et des
    services qui y sont
    reliés) de l’AGCS parce que les impératifs
    commerciaux ne
    sauraient dominer concernant une ressource aussi vitale qui constitue
    une question de santé et de sécurité
    publiques ;

  • devant des enjeux qui
    dépassent de
    loin de strictes questions de commerce, qu’il modifie la loi afin que
    le résultat final des négociations de tout accord
    commercial soit soumis aux parlementaires pour approbation avant sa
    conclusion, ce qui n’est pas le cas en ce moment.

Vous ne voulez ni de contrats
de 25 ans en
PPP ni d’obligations commerciales comme celles qui existent dans l’AGCS
qui viennent affaiblir dans les deux cas la démocratie et
les
services publics ?

Merci de votre participation à cette
action!


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