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 L’Accordgénéral sur le commerce des services (AGCS) de
 l’Organisation mondiale du commerce (OMC) en est un exemple
 éloquent. L’AGCS est essentiellement un outil favorisant la
 privatisation et une déréglementation du secteur
 des
 services qui peut entraîner des conséquences
 environnementales et sociales considérables.
 Aprèsle Fonds
 monétaire international(FMI) et la Banque mondiale qui
 continuent de jouer un rôle déplorable dans la
 privatisation des services publics et de l’eau dans le monde, l’AGCS
 à l’OMC est l’outil grâce auquel la privatisation
 de l’eau
 et des services publics peut progresser et s’approfondir de
 manière quasi irréversible.
 C’estpourquoi l’AGCS
 mobilise des citoyenNEs et aussi des éluEs de plusieurs pays
 contre lui. Il s’agit de sortir l’eau de l’AGCS. Oui. Et les services
 publics (qui sont insuffisamment protégés par les
 dispositions ambigües de l’accord). Et pas seulement.
 Il s’agit que soit respecté et
 concrétisé le droit
 démocratique qu’ont les populations de choisir et d’exercer
 un
 contrôle sur le type de société et de
 services
 qu’elles veulent construire avec les élus qui les
 représentent. C’est la démocratie
 elle-même qui est
 atteinte par les dispositions des accords commerciaux.
 AuCanada, plusieurs
 services liés à l’eau
 sont
 déjà ouverts à la concurrence
 étrangère dans l’AGCS, ce qui rend
 très
 inquiétant le développement possible de
 partenariats
 public-privé (PPP) dans le domaine de l’eau au
 Québec
 ainsi que les mesures de déréglementation de
 l’AGCS.
 Lesnégociations sont bloquées à l’OMC
 depuis août 2006. Profitez-en pour vous faire entendre.
 | Passez à l’action!Écrivez :
1-  ; les éluEs municipauxpeuvent faire
 pression sur le gouvernement fédéral (idem pour ceux des provinces)
 2- 
              À l’heureoù :
 – Plusieursvilles du
 Québec ont signé la Déclaration sur
 l’eau
 de Développement et Paix, prenant ainsi position contre la
 soumission de l’EAU à la domination commerciale et
 à la
 privatisation.
 – Plusieursvilles du
 Québec ont adopté des résolutions au
 sujet de
 l’AGCS, prenant ainsi position contre toute obligation
 susceptible de leur être imposée en
 matière de
 libéralisation des services publics et toute mesure pouvant
 nuire à leur capacité de
 légiférer.
 Devant lesenjeux actuels de l’AGCS
 et de manière cohérente,
 ces
 municipalités doivent faire un pas de plus et interpeller le
 ministre du Commerce international à ce
 sujet pour que le Canada :
 
s’oppose immédiatementà
 l’imposition de toutes nouvelles mesures de
 déréglementation dans l’AGCS à l’OMC
 (appelées «disciplines» à
 l’OMC) parce que ce
 type de déréglementation est contraire au respect
 des
 processus démocratiques ;
                 retire ses engagements dans ledomaine de
 l’eau et demandent l’exclusion des services publics, de l’eau (et des
 services qui y sont
 reliés) de l’AGCS parce que les impératifs
 commerciaux ne
 sauraient dominer concernant une ressource aussi vitale qui constitue
 une question de santé et de sécurité
 publiques ;
                 devant des enjeux quidépassent de
 loin de strictes questions de commerce, qu’il modifie la loi afin que
 le résultat final des négociations de tout accord
 commercial soit soumis aux parlementaires pour approbation avant sa
 conclusion, ce qui n’est pas le cas en ce moment.
 Vous ne voulez ni de contratsde 25 ans en
 PPP ni d’obligations commerciales comme celles qui existent dans l’AGCS
 qui viennent affaiblir dans les deux cas la démocratie et
 les
 services publics ?
 Merci de votre participation à cetteaction!
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