Action citoyenne pour la justice
fiscale, sociale et écologique

Grande manifestation de la Coalition opposée à la tarification et à la privatisation dont fait partie Attac Québec

Le 1er avril 2010, à Montréal

Rendez vous à 13 h

au Square Phillips (au coin des rues Sainte-Catherine et Union • métro McGill).

Plus d’infos : www.nonauxhausses.org

Participez en grand nombre!

Le gouvernement libéral de Jean Charest nous annonce qu’il faudra se
serrer la ceinture pour éliminer le déficit entraîné (nous dit-on) par la
crise économique. Les mesures qu’il privilégie sont les compressions
budgétaires et l’augmentation des tarifs. La liste des tarifications que le
gouvernement pourrait mettre en place est impressionnante: hausse des tarifs
d’électricité, hausse des primes à l’assurance-médicaments, introduction d’un
ticket-modérateur en santé, hausse des frais de scolarité, hausse éventuelle des
frais de garderie, instauration d’une tarification de l’eau, hausse de la TVQ qui
dépasserait le 1% déjà annoncé, etc.

De telles mesures vont nuire d’abord aux plus pauvres, encore
majoritairement les femmes (personnes à l’aide sociale, travailleurs et
travailleuses précaires et au salaire minimum, étudiants et étudiantes,
personnes âgées, personnes racisées, etc.) et appauvrir la classe moyenne.
Sans parler de la qualité des services publics et leur accessibilité qui risquent
d’écoper.

L’accès à des services publics universels et de qualité est l’un des moyens pour
assurer la réalisation des droits humains et pour agir efficacement sur les causes
de la pauvreté. Les services publics ont été créés pour que toutes et tous y aient
accès sur la base de leurs besoins et non de leur capacité de payer. De plus, la
privatisation et la réduction des services publics, en plus de rendre plus difficile
l’accès à ces services, forcent souvent les femmes à assumer elles-mêmes ces
services dans la sphère domestique.

Une fiscalité plus progressive assurerait une meilleure redistribution de la
richesse et permettrait à l’État d’augmenter ses revenus pour garantir de
meilleurs programmes et services.

Plutôt que de gratter le fond de nos poches, le gouvernement pourrait plutôt
aller chercher des milliards par:

– la lutte contre l’évasion et l’évitement fiscal;
– l’ajout d’au moins un palier d’imposition pour les particuliers à hauts revenus;
– la réduction ou l’abolition de certaines exemptions fiscales qui ne profitent
qu’aux riches;
– la lutte contre la corruption dans l’attribution des contrats gouvernementaux;
– une saine gestion des finances publiques.

Les compressions, les tarifications et la privatisation
ne sont pas la solution.

Pour financer adéquatement les services publics
et les programmes sociaux et pour lutter contre la
pauvreté: redistribuons la richesse!

Infos: www.nonauxhausses.org

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