Catherine Pepin et Monique Jeanmart
Une des principales missions d’Attac depuis sa fondation est l’éducation populaire. Informer, afin que chacun puisse comprendre le monde dans lequel on vit, ait conscience des enjeux sociaux, politiques et environnementaux dans le but d’agir et de changer ce monde pour qu’il devienne meilleur.
Au sein d’Attac Québec, depuis 25 ans, l’éducation populaire a pris plusieurs formes. Que ce soit sous la forme orale, écrite ou sous forme d’actions publiques, Attac a su multiplier les supports didactiques afin de toucher le plus de citoyen.nes possibles. En s’appuyant sur différentes actions comme les brigades d’information citoyenne, la radio, les journées d’étude, les conférences, les formations, les forums sociaux, le bulletin, les livres, les soirées impro, le cinéma, etc., Attac s’inscrit dans une démarche de transformation de la société et s’engage, depuis sa création, à construire des alternatives au monde capitaliste et garde le cap : réduire les inégalités sociales, fiscales et environnementales.
Les Brigades d’information citoyenne (BIC)
S’il fallait choisir une action fondatrice d’Attac Québec, ce serait sans aucun doute les brigades d’information citoyenne. Cette action a été à la fois une manifestation citoyenne lancée au parc national du Bic, une source de documents vidéo, de fascicules et cette boite à outils qui permettait de mettre en place des ateliers de discussion.
En 2004, inspirée par les brigades d’alphabétisation créées à Cuba, Attac lance à Rimouski les brigades d’information citoyenne (BIC) dont l’objectif est d’être un antidote au discours néo-libéral dominant. Celui qu’Alain Deneault appelle le discours du « capitalisme triomphant ».
Des trousses d’information contenant des vidéos et des fascicules servent à la présentation d’ateliers, de débats destinés à éveiller des personnes qui n’ont pas l’habitude de se poser ce type de questions. Une grande campagne provinciale a permis la distribution de ces trousses et l’organisation d’une grande campagne d’éducation populaire sur les conséquences du néo-libéralisme sur l’ensemble de la vie en société (santé, culture, éducation, travail, etc.) et la possibilité de construire une société plus juste.
Développer le pouvoir d’agir par l’écrit
Attac Québec propose régulièrement de nouvelles ressources écrites permettant une meilleure compréhension du monde, ayant pour but l’émancipation des opprimés, de combattre les injustices et le développement du pouvoir d’agir sur le monde. Que ce soit par l’intermédiaire du bulletin L’Aiguillon, d’articles de revues, de différentes publications sur les réseaux sociaux, des pétitions relayées, des lettres ouvertes ou des livres publiés par nos membres, Attac démontre qu’elle est une organisation qui croit en la puissance des mots pour porter des idées et des valeurs.
Le bulletin L’Aiguillon
Le bulletin d’Attac Québec existe depuis décembre 2000. Le bulletin fête donc, lui aussi, son 25e anniversaire. Renommé L’Aiguillon en 2018, c’est un bulletin numérique traitant des enjeux liés à la mondialisation capitaliste. Les articles présentent des analyses et des alternatives permettant de tendre vers un monde où la justice sociale, fiscale et écologique est la seule boussole. 75 numéros plus tard, 8 militant.e.s, au fil des années, ont permis sa réalisation avec la collaboration de 62 auteurs : Monique Jeanmart, Normand Mousseau, Wedad Antonius, Anne-Marie Boisvert, Théo Flamand, Jeanne Gendreau, Roberta Peressini à la révision linguistique.
En plus de proposer 2 à 3 bulletins par année, L’Aiguillon publie parfois des bulletins spéciaux afin de développer certains thèmes en lien avec les journées d’étude et les forums sociaux.
Bravo à Attac Québec et à tous ses membres, présents et passés, pour leur travail crucial sur des enjeux d’équité et de justice sociale. J’ai eu le privilège d’être membre d’Attac Québec durant près d’une décennie et de constater la force de celles et ceux qui en faisaient partie. Je suis très heureux de voir que ma principale contribution, la mise en forme du bulletin en format électronique, continue de se parfaire grâce au travail remarquable de Monique Jeanmart et des membres de son équipe! Quel plaisir de lire chaque nouveau numéro et de suivre ainsi, d’un peu loin, je l’admets, tout le travail de cet organisme exceptionnel!
Normand Mousseau
Revues
En plus de contribuer à L’Aiguillon, certains militants d’Attac Québec participent à la rédaction d’articles dans différentes revues québécoises coomme À Bâbord! et Relations. Certains textes ont également été publiés dans la revue d’Attac France Les possibles ainsi que dans l’ancienne revue Vie économique.
https://quebec.attac.org/type-publication/revues/
Livres
Les membres d’Attac Québec ont publié plus d’une vingtaine d’ouvrages sur différents sujets. Durant ses premières années d’existence, Attac concentrait son action sur la taxation des transactions financières et la justice fiscale. Certains membres d’Attac ont réalisé un véritable travail de recherche, de synthèse et de vulgarisation sur des thèmes allant de la critique du capitalisme et de ses déclinaisons, le libre-échange économique et le néolibéralisme, à la dérégulation des marchés financiers en passant par la critique des paradis fiscaux et du lobbyisme.
La justice sociale reste néanmoins un thème sous-jacent omniprésent dans l’ensemble des ouvrages publiés par les membres d’Attac. Plusieurs auteur.e.s se sont penchés sur la critique des politiques d’austérité et sur l’importance des services publics comme vecteur pour tendre vers une réduction des inégalités.
Plus généralement, certains ouvrages traitent de solutions alternatives au monde capitaliste. Leurs textes mettent en lien la justice fiscale, la justice sociale et la justice environnementale. Ils permettent aux lecteurs d’explorer de nouveaux horizons, des pistes de solution et de théoriser les bases d’un monde meilleur.
https://quebec.attac.org/type-publication/livres/
Réseaux sociaux
Au fil des ans, Attac a diversifié ses moyens de communication. Les réseaux sociaux permettent aujourd’hui de communiquer plus rapidement et plus efficacement avec un plus grand nombre de citoyen.ne.s intéressé.e.s par nos actions. Toutes les plateformes utilisées se trouvent en lien sur le tout nouveau site internet. Ce dernier contient également de nombreux documents écrits archivés depuis 25 ans.
Agir par la transmission orale
Dans un monde d’images et de paroles, les moyens de transmission orale permettent de rejoindre les citoyens dans tous les milieux. Déjà en 2004, les brigades d’information citoyenne (BIC), montraient l’importance d’allier l’oral à l’écrit, pour éveiller, informer, conscientiser. Attac s’inscrit dans la culture québécoise et veut être un acteur important dans la transmission orale de valeurs de solidarité et de justice. Que se soit par la radio, les journées d’étude, les conférences, les formations et les débats, Attac tente de diversifier ses stratégies de communication afin que les citoyen.ne.s puissent eux aussi faire entendre leur voix.
J’ai effectué mes premiers pas de militant chez Attac Québec, en 2010. J’étais venu étudier à l’Université Laval et je cherchais une organisation où m’impliquer. Je suivais beaucoup les débats autour de l’altermondialisme, et le monde venait de connaître la plus grave crise économique et financière depuis les années 30, C’est donc assez naturellement que je me suis tourné vers Attac dont je connaissais à la fois les capacités d’expertise et de mobilisation. Au sein d’Attac Québec, j’ai notamment eu la chance de reprendre l’émission de radio « Le grain de sable » qui a servi de lieu d’auto-formation et de rencontres extrêmement précieux pour moi. Malgré mon retour en Europe, je continue de garder un œil sur le travail d’Attac au Québec et ailleurs, qui me semble toujours aussi utile et pertinent aujourd’hui qu’à l’époque.
Cédric Leterme
Chargé d’étude au (GRESEA, Bruxelles), ex-membre du Conseil d’administration d’Attac Québec (2010-2012)
L’émission de radio Le Grain de sable
Pendant un peu plus de treize ans, entre 2004 et 2017, Attac Québec a eu sa propre émission de radio hebdomadaire, Le Grain de sable, sur les ondes de CKRL FM à Québec. Cette initiative de Marie-Josée Vachon a permis, comme pour le bulletin, de présenter différents points de vue altermondialistes, de diffuser des entrevues et de proposer des outils afin que toutes et tous puissent se réapproprier les enjeux de société qui les concernent.
Une équipe de militant.e.s ont contribué au fil des années, à la réalisation et à l’animation de ces émissions en particulier Jean Cloutier, Robert Jasmin, Étienne Blondeau, Cédric Leterme, Michelle Monette, Michael Lessard, Dominique Bernier auxquel.le.s se sont ajoutés les chroniques de Nicole Moreau, Valérie Blouin, Renaud Blais Jacques B. Gélinas, Ianik Marcil et Claude Vaillancourt.
https://quebec.attac.org/type-publication/emission-de-radio/
Jean Cloutier nous parle de ses années à la réalisation des émissions de radio :
« Que de souvenirs radiophoniques loquaces et uniques vécus avec l’équipe qui me fit confiance et m’offrit une grande liberté d’expression orale… du jamais vu!
Mon premier souvenir, me semble-t-il, remonte à un appel de Claude Vaillancourt, me demandant si j’étais disponible pour réaliser et animer l’émission hebdomadaire Le Grain de sable d’Attac Québec à la suite du départ à l’animation des Robert Jasmin, Cédric Leterme, Michelle Monette et Michael Lessard. Pour ma part, je n’ai pas connu Marie-Josée Vachon qui initia le tout premier Grain de sable il y a 20 ans en 2004, mais je sais que sans les précieuses collaborations des chroniques bien documentées sur l’agriculture de Dominique Bernier ou les analyses éducatives d’Étienne Blondeau, ou encore les capsules thématiques sur le néo libre-échange ou la globalisation du monde avec l’auteur Jacques B. Gélinas, il n’y aurait pas eu d’émissions aussi diversifiées ni de si grande qualité professionnelle.
Ayant déjà été à la tête de deux autres émissions plutôt écologistes syntonisées sur les ondes de CKRL FM 89,1 (la plus vieille station de radio communautaire canadienne issue de l’Université Laval en 1973), soit En toute simplicité et Le 8e continent, ça s’inscrivait dans une belle continuité pour moi d’aborder des enjeux tels l’altermondialisme, la critique du libre-échange, la justice sociale ou fiscale, etc. Des enjeux soulevés par une mondialisation effrénée en pleine montée.
Faire partie jusqu’en mai 2017 d’un mouvement d’éducation populaire et de mobilisation locale portant sur des enjeux transnationaux m’a certes permis d’en apprendre beaucoup sur les actions internationales d’Attac à travers le monde. D’ailleurs, un moment fort a été ma participation à la COP 21 à Paris en 2015. J’y participais sous trois chapeaux distincts et complémentaires, soit en tant que président des AmiEs de la terre de Québec (membre négociateur de la société civile), comme média CKRL FM accrédité (statut privilégié pour suivre les chefs d’État sur place) et, grâce au vaste réseau du président d’Attac Québec, je participais aux nombreuses manifestations altermondialistes pour une justice climatique.
Ces contacts privilégiés ont permis la réalisation et l’animation d’une émission des plus spéciales. Elle a été diffusée en direct (grâce à mon téléphone cellulaire) à partir du site d’une manifestation pendant laquelle Claude Vaillancourt et moi avons occupé des chaises «kidnappées» par des militant.e.s à des sièges sociaux de banques finançant des projets allant à l’encontre de la justice climatique et sociale. La réalisation de cette émission avec des invité.es spéciaux dans une ambiance survoltée reste la plus spéciale de toute mon expérience de « radio man », et j’ai commencé à la radio étudiante du Séminaire Mont-Saint-Sacrement, il y a 50 ans!
Cependant, mon émission coup de cœur est la dernière du samedi 27 mai 2017 avec comme invitée Catherine Dorion, qui venait tout juste d’être récipiendaire du titre de patriote de l’année, remis par la Société nationale des Québécoises de la Capitale-Nationale… On la découvrit telle qu’elle est et allait devenir, avant qu’elle soit élue députée en 2018! Avec émotion, on l’entend lire un extrait de son dernier opus : Les luttes fécondes : libérer le désir en amour et en politique (2017). Étienne Blondeau, dans sa chronique, envisage l’avenir en analysant ce qu’on peut attendre de la présidence d’Emmanuel Macron et du nouveau président Donald Trump… Prémonitoire non?! ».
https://legraindesableqc.wordpress.com/2017/05/25/27-mai-2017-derniere-emission/
Les journées d’étude
Depuis sa fondation, Attac Québec a organisé plus d’une dizaine de journées d’étude. Ces journées sont mises en œuvre dans le but d’approfondir un thème spécifique. Que ce soit sur les GAFAM, sur l’économie verte, sur les paradis fiscaux, sur les services publics, sur la crise financière de 2008 ou encore sur la monnaie, ces journées permettent d’explorer un sujet qui concerne l’ensemble de la société et d’en saisir des enjeux avec l’aide de spécialistes capables de vulgariser le contenu proposé. Elles prévoient également des périodes d’ateliers ou d’échanges en petits groupes qui favorisent la participation de toutes et tous. Parfois organisées en collaboration avec d’autres associations, elles contribuent au rayonnement de l’organisme et renforcent les réseaux de solidarité avec nos partenaires. Parmi ces derniers, soulignons le Centre justice et foi, la revue À Bâbord!, Échec aux paradis fiscaux et la coalition Mon OSBL n’est pas un lobby.
https://quebec.attac.org/cat/agenda/journees-detude/
Je suis devenue militante d’Attac Québec en 2005 après avoir participé à une journée d’étude sur l’état des finances publiques. Alors que le message de l’État était qu’il n’avait plus d’argent pour assumer ses missions, les conférences et les discussions mettaient clairement en évidence que nos gouvernements sont désargentés parce qu’ils ne vont pas chercher l’argent où il se trouve. J’y ai compris l’importance de l’éducation populaire pour conscientiser les citoyens : pour agir les citoyens doivent comprendre. En me demandant de prendre la responsabilité du bulletin c’est cette mission que l’on me confiait. Je l’ai assumée avec la conviction que L’Aiguillon était et reste un important outil d’éducation populaire.
21 ans plus tard, quand on me demande pourquoi je continue ce combat alors que les forces de droite menacent partout, c’est parce que j’ai fait mienne cette maxime d’Einstein « Le monde ne sera pas détruit par ceux qui font le mal, mais par ceux qui les regardent sans rien faire ».
Monique Jeanmart
Les formations

Formation sur le néolibéralisme dans un café de Montréal, UPOP, 2023
Les formations répondent aux demandes de groupes communautaires, organismes, syndicats, etc. désireux de fournir à leurs membres des outils pour comprendre les enjeux socio-économiques et environnementaux du monde actuel.
Elles ont été développées par une équipe de formateurs et formatrices incluant Claude Vaillancourt, Roger Lanoue, Chantal Santerre et Wedad Antonius. Chacun.e peut également répondre à des besoins de formation particuliers à la demande d’un organisme. En 2024, une série de 4 formations a été donnée dans le cadre de l’UPop Montréal : Fiscalité équitable et paradis fiscaux, Transition écologique et économie, Le lobbyisme, le pouvoir obscur et La fin du néolibéralisme.
https://quebec.attac.org/participer-a-nos-formations/
Conférences et débats
Des conférences organisées pour accompagner les assemblées générales annuelles, ou en collaboration avec d’autres organismes permettent de rejoindre des citoyens dans différents milieux. Elles permettent aussi d’explorer des sujets importants pour comprendre le monde qui nous entoure. Un temps d’échanges et de débats donne l’occasion aux participant.e.s d’approfondir le sujet tout en créant des liens humains, intellectuels, de partage et de solidarité.
Vivre l’éducation populaire dans l’action citoyenne
L’éducation populaire se fait aussi dans l’action. Attac répond toujours présent lorsqu’il est question de défendre la justice sociale, fiscale ou environnementale. C’est pourquoi ses membres marchent, crient des slogans, chantent, slament, dansent, regardent des films, des documentaires et manifestent activement leur indignation et leur soif de justice par l’action.
Les grandes manifestations

Manifestation devant le Parlement à Ottawa
Attac Québec est née d’un besoin d’agir contre le capitaliste mondialisé. Le sommet des Amériques de Québec, en avril 2001, est la première grande participation publique d’Attac. Ce sommet réunissait tous les États d’Amérique (à l’exception de Cuba) dans l’objectif de faire du continent une grande zone de libre-échange économique. Il a également réuni un grand nombre de citoyen.ne.s et d’organisations venu.e.s manifester leur désaccord contre la Zone de libre-échange des Amériques (ZLÉA). Que ce soit pour défendre le climat ou les services publics, pour s’opposer à des projets de loi qui vont contre le bien commun, pour dénoncer les paradis fiscaux ou pour un meilleur partage des richesses, etc., Attac est toujours prête à l’action.
Quand ai-je commencé à militer avec Attac ? J’étais là dès le début, des réunions et d’autres réunions, il fallait se définir… Puis des rencontres-informations pour lesquelles je faisais des illustrations. Entre-temps, j’ai croisé une manif de SALAMI qui rebaptisait les rues de Montréal avec des noms de multinationales sur Dorchester, je pense toujours que la désobéissance civile pourrait devenir une passion pour créer une solidarité effervescente… Bref, en devenant membre, j’ai connu ce que respect et intelligence peuvent donner à notre engagement. Et les manifs, je ne les compte plus!
Ce que je souhaite pour la suite, c’est qu’on se déverrouille tous! Une soirée sur les lobbys devrait devenir une pièce ubuesque – ou de toute autre facture – créée par des auteur.e.s reconnu.e.s ou pas qui sauraient aller chercher l’appui de personnalités connues. C’est l’occasion de faire quelque chose de populaire, qui serait aussi une sorte de manifeste d’une revendication collective.
Guy Desrosiers
Les soirées et spectacles

Sexe illégal au spectacle humoristique contre les paradis fiscaux au Lion d’or, avril 2017
Agir dans la joie pourrait être un des slogans d’Attac. C’est vrai, il faut éduquer, émanciper, conscientiser, mais il faut dans un premier temps donner l’envie de faire tout cela. C’est pourquoi Attac Québec a organisé et organise encore à l’occasion des soirées spectacles (humour, musique, improvisation) et des projections (documentaires, cinéma sous les étoiles).
Un nouveau souffle pour l’éducation populaire
Après 25 ans d’actions portées par des militant.e.s bénévoles, l’année 2024 marque un tournant. Le financement du SACAIS (Secrétariat à l’action communautaire autonome et aux initiatives sociales) a provoqué une petite révolution au sein d’Attac Québec. Nous profitons désormais d’une équipe dynamique de trois personnes, une coordonnatrice, un responsable des communications et de la mobilisation et une analyste (dans l’ordre, Sophie Thiébaut, Sam Montigné et Sujata Dey), qui nous donnent un souffle nouveau. Nos activités sont en hausse marquée, nous nous sommes lancés dans une ambitieuse campagne sur le lobbyisme et nous entretenons des liens plus suivis avec nos partenaires. D’une organisation fragile, dépendante de la disponibilité variable de ses bénévoles, nous sommes devenus plus solides, mieux organisés et en mesure de mieux stimuler la volonté d’agir de nos membres. Certes, les défis qui nous attendent sont immenses dans le contexte de la montée de l’extrême droite. Mais dans la constellation des organisations résistantes, Attac occupe une place désormais beaucoup plus pérenne.
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