Montréal le 17 juin 2020 – Attac Québec rend public aujourd’hui son Appel pour un autre monde!. Avec l’appui de plus de 400 personnes, membres d’Attac, citoyens et citoyennes engagés, incluant plusieurs personnalités publiques, Attac Québec souhaite ainsi contribuer à définir un après qui ne soit pas un retour aux travers d’avant. « La crise de la COVID-19 doit nous conduire à un Québec et à un monde plus écologique et solidaire. Il ne suffit pas de relancer l’économie tête baissée, il faut nous donner un plan de reconstruction qui s’appuie sur une conscience sociale et environnementale comme pilier central de toutes les décisions. C’est le message que porte cet appel », affirme Claude Vaillancourt, président d’Attac Québec.
Des appuis significatifs Parmi les personnalités qui appuient l’appel, mentionnons Yves-Marie Abraham, Normand Baillargeon, Dominic Champagne, Donald Cuccioletta, Dominique Daigneault, Alain Deneault, Jonathan Durand Folco, Suzanne-G. Chartrand, Lorraine Guay, Véronique Laflamme, Anne Latendresse, Eric Pineault, Mercédez Roberge, François Saillant et Marjorie Villefranche. Divers organismes appuient également l’Appel. On trouvera la liste complète des signataires sur le site d’Attac. Des propositions concrètes À partir des constats que la crise sanitaire révèle sur notre système de santé, mais aussi sur la fragilité de la vie humaine et sur les dangers d’un capitalisme globalisé carburant à la croissance sans fin en nourrissant la crise écologique et climatique, Attac dévoile aussi certaines propositions complémentaires à l’Appel qu’elle estime prioritaires et qu’elle souhaite ouvrir à la discussion avec tous ceux et celles qui partagent ses préoccupations. Parmi celles-ci :- Le rejet de toute nouvelle mesure d’austérité budgétaire.
- Le développement des services publics hors des logiques du privé et en valorisant le travail des femmes et des personnes immigrantes qui y oeuvrent
- La sortie de l’idéologie de la croissance qui nourrit la crise écologique et sociale. L’adoption de politiques pour réaliser urgemment une transition écologique juste, dans le respect des recommandations du GIEC, sans encourager un capitalisme vert et la financiarisation de la nature, et sans financements publics pour l’industrie des hydrocarbures.
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