Action citoyenne pour la justice
fiscale, sociale et écologique

L’action politique des mouvements sociaux contre le néolibéralisme 2.0

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Nous sommes loin du contexte des grandes mobilisations altermondialistes du début du siècle. Les mouvements alternatifs d’Argentine ont tenté d’initier un contre-sommet à la rencontre de l’Organisation mondiale du commerce (OMC) en décembre dernier, avec un succès mitigé. La tenue des Forums sociaux mondiaux s’est distanciée du Forum économique mondial de Davos. Le FSM 2018 au Brésil a réussi à se tenir avec succès, dans un contexte de recul politique de la gauche, éjectée du pouvoir. Les mobilisations sont faibles contre les négociations sur l’ALÉNA ou la rencontre du G7 en juin. Pourtant, la rencontre des chefs de sept États capitalistes marquera certainement la conjoncture dans la nouvelle offensive néolibérale, alors que Donald Trump tentera de confirmer l’hégémonie américaine au sein de ces pays les mieux nantis de la planète. Aussi, des résistances se développent qui ont à se mesurer avec la nouvelle conjoncture politique. Comment les mouvements sociaux peuvent-ils agir dans la prochaine période marquée notamment par les élections au Québec ? Comment renouveler les concertations et les mobilisations plus politiques des organisations sociales contre la nouvelle offensive néolibérale ? À partir des expériences d’ici et d’ailleurs, l’objectif de la discussion vise à circonscrire les conditions de la relance des mobilisations et de l’action politique des mouvements sociaux.
  • Dominique Daigneault, présidente du Conseil central du Montréal métropolitain (CSN) (Montréal, Canada);
  • Véronique Laflamme, porte-parole du FRAPRU (Québec, Canada);
  • Christophe Aguiton, membre de la commission internationale d’Attac-France, Université Paris-Est Marne-la-Vallée (Paris, France);
  • Claude Vaillancourt, président d’Attac Québec (Montréal, Canada);
  • Animation: Ronald Cameron, Attac Québec.

 

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