À l’initiative de l’organisme Our World Is Not For Sale (OWINFS), une lettre ouverte, cosignée par plus de 300 organismes et réseaux à travers le monde, a été transmise aux délégations de l’Organisation mondiale du commerce (OMC). Elle les interpelle au sujet de la libéralisation du commerce numérique, un nouveau chantier qui a été initié notamment par les États-Unis lors de la 11e conférence ministérielle de l’OMC à Buenos Aires en décembre 2017. Attac Québec est parmi les signataires aux côtés de d’autres groupes d’Attac et d’alliés tels le Conseil des Canadiens et le Trade Justice Network.
Les signataires affirment que «certains pays ont déclaré leur intention de réécrire les règles de l’économie globale pour donner aux multinationales de la technologie, les plus grandes entreprises du monde, de nouveaux «droits» au profit – tout en limitant la surveillance dans l’intérêt public et les bénéfices de la nouvelle économie pour tout le monde – en lançant de nouvelles négociations sur «l’e-commerce» à l’OMC. Les règles proposées par les multinationales de la Big Tech vont beaucoup plus loin que «l’e-commerce» et elles ont des conséquences pour tous les aspects de l’économie nationale et globale, même pour les pays qui n’y participent pas. Nous écrivons pour exprimer notre opposition profonde et pressante à ces négociations proposées qui, si elles aboutissent, pourraient entraîner la libéralisation totale de toute l’économie (numérique) et représenter une tentative détournée de parvenir à une «OMC 2.0». » Lire la suite de cette lettre
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