Appel à l’action : nous ne voulons pas du PTP !
L’Honorable Chrystia Freeland organise une « Assemblée générale » sur le Partenariat transpacifique (PTP), le 6 juin à Montréal. Ensemble, accueillons la ministre du Commerce international pour lui montrer notre détermination à nous opposer à ce projet ! La souveraineté des peuples et l’avenir de la planète ne sont pas négociables !Action #1
Quoi : Manifestation avec le « Cheval de Troie » de 6 mètres ! Quand : Lundi, 6 juin 2016, à 12 h 30 Où : Square-Victoria, devant le Centre de Commerce mondial (747 Square-Victoria à Montréal, Métro Square-Victoria) Vous aimeriez manifester avec les drapeaux et l’équipe d’Attac? Super! Écrivez à arthur@attac.orgAction #2
Quoi : Mobilisation citoyenne à l’Assemblée générale de la ministre Freeland Quand : Lundi, 6 juin 2016, à 18 h 00 OÙ : Université Concordia à Montréal, auditorium #110 (1455 boulevard de Maisonneuve Ouest, Métro Guy-Concordia) Cliquez ici pour participer à l’événement facebookPourquoi s’opposer au PTP ?
Le PTP est un mauvais accord au plan économique, social, politique, culturel et environnemental. Le PTP, une charte du droit des multinationales L’accord accorde des privilèges démesurés aux multinationales en leur donnant le pouvoir d’intenter des poursuites contre l’État pour renverser des politiques d’intérêt public qui menacent leurs profits. Ce sont des centaines de millions $ dont il s’agit, et c’est le contribuable qui paye en bout de ligne. Le PTP ne créera pas d’emplois Perte anticipée de 58 000 emplois au Canada, sans compter l’impact du PTP sur les emplois dans le secteur public et des services où oeuvrent majoritairement des femmes. Nivellement par le bas des conditions de travail dans tous les pays du PTP. Restriction du pouvoir des gouvernements de favoriser le développement et les emplois au niveau local. Le PTP menace notre santé L’accord renforce le monopole de l’industrie pharmaceutique et réduit l’accès à des médicaments bon marché. Combiné aux politiques d’austérité, le PTP favorise la privatisation des services publics et empêche de revenir en arrière. Le PTP s’attaque à la souveraineté alimentaire En ouvrant massivement les importations dans les secteurs agricoles sous gestion de l’offre, l’accord menace la survie des fermes familiales du lait, du fromage, de la volaille et des oeufs. On sacrifie l’agriculture de proximité et le développement de l’agro-écologie au profit d’une agro-industrie exportatrice et polluante. Le PTP piétine la diversité culturelle et les libertés sur Internet Ciment de notre vie en société et outil puissant pour bâtir un bien vivre-ensemble, la culture est pour la première fois soumise à la logique marchande et à la recherche du profit à tout prix. L’accord restreint nos droits et libertés sur Internet sous prétexte de protéger la propriété intellectuelle des firmes transnationales. Le PTP : un frein dans la lutte contre le changement climatique Les politiques environnementales – protéger l’eau, les forêts, la terre et l’air – sont vues comme des obstacles au libre commerce. L’accord favorise l’augmentation des activités extractives et leur transport, et menace une transition juste vers des énergies renouvelables. Le PTP est un affront à la démocratie Négocié en secret, l’accord restreint le pouvoir des peuples de décider de leur avenir, et celui des élu-e-s de gouverner et de légiférer pour l’intérêt public. Lire aussi cet cet article de Claude Vaillancourt, président d’Attac Québec. source : RQIC, Réseau québecois sur l’intégration continentale
Les commentaires sont fermés.